
Santé : Les effets de la présence d’arbres sur le niveau de stress a été confirmé par de nombreuses études qui toutes montrent que le stress est réduit chez les personnes passant du temps en forêt par exemple. De véritables « cures de forêt » tendent à se développer chez les personnes atteintes de stress chronique. Les arbres ont également un impact positif sur le cœur en faisant baisser la tension artérielle, diminuant d’autant les risques cardiovasculaires, ce qui est vérifiable même chez les personnes atteintes d’insuffisance cardiaque.
Condition physique : Des arbres à proximité du lieu de vie encouragent l’activité physique et certaines études montrent même que le voisinage d’un parc entraîne une moindre prévalence de l’obésité.
Récupération : Les patients qui peuvent voir des arbres de leur chambre d’hôpital ont moins besoin de médication contre la douleur et leur congé hospitalier est accéléré. En Norvège, des hôpitaux ont ouvert une annexe en forêt pour aider les patients à guérir plus vite. [Géo Hors-série : Pourquoi nous avons tant besoin des arbres]
Attention : Les tests cognitifs et de mémoire des individus vivant à proximité d’arbres sont plus performants, signe d’une capacité de concentration accrue. Le cortex préfrontal se calme, ce qui stimule l’imagination, la créativité et le bien-être. Chez les enfants, on note également une amélioration du comportement et une meilleure capacité d’apprentissage chez ceux qui passent du temps à l’extérieur chaque jour.
Bien-être : Dans son numéro spécial d’août 2019, le magazine Géo cite une étude datant de 2013, qui montre que les personnes habitant dans un quartier arboré sont moins déprimées et moins anxieuses. La vue des arbres agit sur le cortex préfrontal, lequel est désactivé par la dépression et l’anxiété. Les sujets étudiés montrent une aptitude plus importante pour l’optimisme, la générosité, l’empathie et la bienveillance.
Vivre ensemble : En conséquence de ce qui vient d’être souligné, les conséquences sur les relations sociales sont positives et « une forme d’appartenance à une communauté » se développe. Les arbres amoindrissent les sentiments d’agressivité lorsqu’ils sont situés à proximité d’immeubles résidentiels et on note une baisse de la criminalité dans les quartiers plus arborés.