
Bagnères-de-Luchon : Les pruniers de Bagnères-de-Luchon ne datent pas de 1980, mais cela n’empêche pas une vingtaine d’entre eux de s’élever de part et d’autre de l’avenue à l’entrée de la commune ainsi que quelques autres le long d’un boulevard.
Belberaud : La commune de Belberaud s’élève dans sa lettre contre la suppression des haies et des arbres dans les champs. Elle souhaitait alors favoriser la plantation d’arbres fruitiers dans le domaine communal, bien consciente pourtant des désaccords qui se feraient entendre quant au choix de fruitiers plutôt que d’espèces ornementales plus communes à l’époque.
Nogaro : Le maire de Nogaro fait cette très belle réponse à Bernard Moitessier: « Il est bien vrai en effet que les arbres fruitiers plantés par la collectivité et appartenant donc à tous les hommes, représenteraient un symbole magnifique de la générosité et de la solidarité qui, en cette époque de dimension mondialiste, doivent demeurer dans leur simplicité parmi les premières valeurs humaines. » La commune tire son nom du latin Nugalorium car elle fut implantée au XIe siècle sur un lieu planté de noyers. En 1980, les noyers avaient complètement disparus du territoire communal et les replanter apparaissait comme un retour aux origines. En 1990, le parc des Marnières fut planté d’une quinzaine de noyers, alors que trois autres rejoignaient le parc avoisinant la salle d’animation.
Vendres : À Vendres, le budget est lui aussi réduit. Cependant, le maire et ses collaborateurs imaginent très bien replanter des oliviers, qui ont quasiment disparus de la région après les gelées de 1956, des jujubiers, des amandiers, des néfliers, des noyers, des figuiers, autant d’arbres qui résistent bien à la sécheresse. Ils pensent par ailleurs planter des cerisiers et des abricotiers aux abords immédiats du village, moins touchés par les vents de mer et plus accessibles pour l’entretien. Actuellement, la commune de Vendres, avec celle voisine de Sauvian, prévoient la mise en place d’un périmètre de protection des espaces naturels et agricoles de 407 hectares afin de garantir la pérennité des terres agricoles.