QUOI ?
Choix des essences d’arbres :
Pour un meilleur Les essences utilisées devront être choisies afin de s’adapter au mieux au territoire, au climat et au type de sol (pH, composition, hydrométrie). Les essences locales seront les mieux adaptées aux conditions locales, on peut ainsi s’inspirer des plantes naturellement présentes sur le territoire. Les essences exotiques présenteront moins d’intérêt pour la faune sauvage.
Le choix des essences est aussi fonction du lieu choisi au sein même de la commune : certains fruitiers comme le poirier ont des racines pivotantes qui s’enfoncent profondément dans le sol et occupent peu de surface. Au contraire, le cerisier a des racines très superficielles. Ces paramètres sont importants lors du choix de l’essence, ou du choix du lieu de plantation.
Le Portail des Conservatoires botaniques nationaux liste les végétaux labellisés « Végétal local » qui utilisent des graines issues du milieu naturel environnant de manière à obtenir des plants possédant les gènes les plus adaptés localement. Il liste également les fournisseurs, qu’il s’agisse de pépiniéristes ou d’associations : http://www.fcbn.fr/tableau-d-especes-labellisees. Des associations telles que Les Croqueurs de Pommes seront également d’excellent conseil quant au choix d’essences. Il en existe un peu partout sur le territoire.
Le GRAB (groupe de recherche en agriculture biologique) a mené beaucoup de travaux sur les variétés fruitières plus rustiques et donc mieux adaptées à l’absence de traitements, en voici quelques uns : Guide de sensibilité des fruitiers ; Rusticité de variétés anciennes ; et le projet Fruinov pour la valorisation des variétés d’intérêt régional en région PACA. Il a également constitué une liste des pépiniéristes fruitiers indépendants et bio en France. Autant de ressources qui faciliteront la tâche à de nombreuses communes, on ne peut donc que saluer le généreux travail accompli jusqu’ici !
Pour finir, n’oublions pas qu’il est aussi possible de bouturer des plantes présentes sur le territoire, une solution économe : Le bouturage consiste, à partir d’un rameau, à créer une nouvelle plante. On coupe un rameau de 10-15 cm avec un sécateur désinfecté pour éviter tout risque de contamination. On supprime feuilles et pousses et on ne laisse que le rameau que l’on plantera dans du terreau en ajoutant éventuellement du jus de compost. Puis on l’arrosera généreusement d’abord et ensuite régulièrement.
Diversifier les essences :
En se complétant, les multiples espèces résistent mieux aux maladies. Dans cet esprit, il est conseillé de ne pas favoriser une espèce dominante à plus de 30 %. La diversité des essences permet également d’assurer un étalement dans le temps de la floraison et de la fructification, pour répondre aux besoins alimentaires du plus grand nombre d’espèces animales. Certaines essences produisent des baies ou des fruits utiles aux oiseaux. D’autres sont identifiées comme mellifères et seront également à privilégier. Pour les haies, un minimum de 6 essences mellifères est préconisé afin de diversifier les sources de pollen.
Il vaut mieux également choisir de jeunes plants (1 à 2 ans) pour avoir une meilleure reprise lors de la plantation. Les pieds âgés s’adapteront moins bien que les jeunes pieds.
QUAND ?
L’époque de plantation peut quelque peu varier, mais de manière générale, on plante de novembre jusqu’à mars, en évitant les périodes de grand froid et de gel prononcé. On donnera la préférence aux sols réchauffés (début d’automne et printemps).